La vie, cette activité autonome, dans les sculptures de Marc Petit.
Des œuvres silencieuses.
Une expression juste.
Se permettre de voir
S’approcher,
Abandonner tout précepte.
Assise,
conforme à l’initial,
vrai,
évidente et sincère,
elle propose
ses « abrassos ».
Des mains tendues vers la vie,
celle quelle accueille
et celle qu’elle abandonne.
Son souffle chaud et suave
ce ligament tendu, presque imperceptible …
réveillent nos sens,
elle est présente !
Un peu de douleur dans son regard
et je te vois sourire.
Elle te donne, ce que tu voudrais pour elle.
Nier la souffrance,
pour garder à l’esprit la durée de la vie.
Toutes ces dichotomies virevoltent
absurdité ou injustice
Résignation ou exaltation.
Autant de chemins
pour affronter désir ou devoir.
Quel est le plus beau réveil de la souffrance?
Échapper à la nomination de ses maux ?
Ou devenir l’analogon du temps.
Sylvie Amigo-Soulet