Au Programme
A l’affiche des artistes
Des artistes du monde entier, des artistes de notre patrimoine vivant.
Anne Pourny
Laurence Innocenti
Barrere Claude
Léon Diaz Ronda
Jean –Louis Espilit
Jin Bo
Olga Yaméogo
Jacqueline Sacré
Victorine Follana
et
Marc Petit Sculpteur
Intervention de la croqueuse du vif
Anne Jamati
Pour la vue des monuments de Pibrac
Elle croquera en direct, les monuments, les lieux, les instants d’une vie, et vous pourrez si vous le souhaitez, acquérir une oeuvre de l’artiste.
Peut-être votre maison, ou votre rue ….
L’espace Patrimoine et la Galerie 21 auront le plaisir de vous inviter à une rencontre avec l’écrivain : Jean Luc Dousset, pour une séance de dédicaces et de découverte de ses livres.
Pibrac commune française située dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie, est loin de jalouser nos grandes villes de France !
Pibrac, du latin piper, « poivre », PEBRE en occitan, était employé pour parler de la ville où vivait un homme de caractère un peu piquant…
Ville d’origine de Guy Du Faur de Pibrac au xvie siècle, et de Germaine Cousin, une simple bergère,une femme très pieuse et généreuse.
On raconte ses miracles durant sa vie…
- Elle plantait sa quenouille en terre et celle-ci gardait les moutons, aucune brebis ne s’égara, et les loups n’ont jamais attaqué le troupeau.
- Pour aller à l’église,elle traversait un ruisseau. Un jour alors que celui-ci était en crue, les eaux s’ouvrirent devant elle et, sans même mouiller sa robe elle pu traverser.
- La nuit de sa mort, on raconte que deux religieux en route pour Pibrac à la nuit tombée, virent passer en direction de la maison de Laurent Cousin deux jeunes filles vêtues de blanc. Le lendemain matin, alors qu’ils reprenaient leur route, ils virent ressortir trois jeunes filles, dont l’une, encadrée par les deux autres, était couronnée de fleurs.
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En 1644, alors que le sacristain se préparait à organiser des funérailles en creusant une fosse, il tomba sur un corps enseveli dont la fraîcheur le stupéfia. Même les fleurs que la morte tenait étaient à peine fanées. À la difformité de sa main, aux cicatrices des ganglions de son cou, on reconnut Germaine Cousin. Alors son corps fut déposé dans un cercueil de plomb, offert par une paroissienne guérie par l’intercession de la sainte, et déposé dans la sacristie où il demeura, à nouveau oublié, encore seize ans.
Le 22 septembre 1661, le vicaire général de l’archevêque de Toulouse, Jean Dufour, vint à Pibrac. Il s’étonna de voir ce cercueil resté dans la sacristie, le fit ouvrir, et découvrit que la sainte présentait toujours le même état de fraîcheur. Il fit creuser tout autour de là où le corps avait été trouvé, et tous les morts enterrés au même endroit n’étaient plus que des squelettes. Ébranlé par ce miracle, le vicaire général demanda l’ouverture du procès en canonisation de Germaine en 1700.
Sa dépouille subit encore de nombreuses pérégrinations accompagnés de plusieurs miracles.
Germaine fut canonisée en 1867. À Pibrac, le 15 juin 1901, Mgr Germain pose la première pierre d’une nouvelle église dédiée à sainte Germaine .
La basilique Sainte Germaine de Pibrac
La maison natale de Germaine Cousin, la ’métairie de Mestre Laurens′, existe toujours.
Elle est située à environ 2 kilomètres du village de Pibrac, dans le hameau appelé ’le Gainé’. Récemment restaurée, on peut la visiter.
Église Sainte-Marie-Madeleine
Construite aux xiiie siècle de cette époque il ne reste que le clocher-mur, xvie siècle et xviiie siècle, c’est un lieu de pèlerinage depuis 1867 suite à la canonisation de Germaine Cousin décédée (en 1601).
L’orgue, le retable, les bas-reliefs, l’autel, le tabernacle, le crucifix et les deux statues de marbre sont classés depuis 1968 au titre des monuments historiques.
Sans oublier de visiter le Chateau de style Renaissance, reconstruit en 1540 pour remplacer l’ancien manoir défensif par une résidence de plaisance et l’architecte Nicolas Bachelier semble en avoir été chargé.
Aux environs de 1669, Anne Jacquette du Faur de Pibrac épouse Pierre de Montfaucon, baron de Vissec et d’Hierle.
Durant la Révolution, en 1794, les sculptures sont martelées et les tours découronnées. Le château est restauré en 1887.
Au détour de toutes ces découvertes historiques et gardiennes du patrimoine Français, vous pourrez venir découvrir les artistes de la Galerie 21, qui pour ces deux journées se feront une joie de vous recevoir à :
la Galerie : 2, rue principale 31820 Pibrac