Claude Barrère, poète et critique d’art, ne s’arrête pas à la langue.
En effet elle chante tout autant en Français qu’en Anglais.
Je pense que vous connaissez maintenant notre Ambassadeur de la Poésie, vous pouvez venir à la galerie,
un écritoire vous y attend.
Comme le dit si bien Claude :
Avis aux amateurs !
« Ouvrez l’écluse des mots » !
La Galerie a aménagé un coin tout spécialement pour vous !
Une table écritoire vous y attend
et une boite à textes
pour y glisser vos écrits…
Votre Ambassadeur vous attend !
Aujourd’hui en ouvrant ma boite mail, j’y ai découvert le dernier texte de Claude !
Un poème pour notre jeune artiste Suédois Emil Tibell
Je vous laisse le découvrir en Français mais aussi en Anglais.
Merci Claude !!
pour Emil TIBELL
Exposition « Infernus »
Galerie21 Toulouse
mai – juin 2019
NOIR / blanc / NOIR
force térébrante
de la jeunesse
Pour l’ample VISAGE
au regard énucléé
pavois peint
de résistance indigène
à tatouer la peau
de crevasses et
ridules
infinie termitière
que cette tête
portée au ROUGE
où décrypter la mort
t’invitera
dans la crypte des caves
précisément
pour te dresser dans l’ailleurs
SQUELETTE
feuilleté de graphismes
infini creusement orbital
auréolé
de Noire épine
Et parmi l’éboulis des Crânes
en survie nouvelle
te façonner
en rappel de « MEMENTO MORI »
à illustrer de signes cabalistes
et tarots annonciateurs
Pour cette ultime CONCRETION D’ART
qui au présent du passé
te conjugue déjà
Claude Barrère
BLACK / white / BLACK
boring force
of the youth
For the ample face
with an enucleated look
painted pavois
of indigenous resistance
to tattoo the skin
of crevasses and
wrinkles
infinite termite
that this head
worn at RED
where to decipher death
invite you
in the crypt of the cellars
precisely
to stand up in the elsewhere
SKELETON
laminated graphics
infinity digging orbital
aureole
of Black thorn
And among the Skull scree
in new survival
shape you
as a reminder of « MEMENTO MORI »
to illustrate cabalist signs
and warning tarot
For this ultimate CONCRETION OF ART
who in the present of the past
you already conjugate
Claude Barrère