Les recherches et découvertes scientifiques ont démontré qu’au néolithique les femmes, produisaient la poterie, le textile, mais aussi des bijoux.
Au fur et à mesure on remarque que les femmes étaient la mémoire de leur tribu.
Ainsi, on peut trouver, dans quelques grottes, des traces de peintures faites à la main par des femmes ou par des enfants.
Au moyen-âge elles ont œuvré aux côtés des hommes, puis au cours du XIe siècle Et XIIe siècle les femmes prennent de plus en plus d’importance sur la place de la culture.
Fin XII e siècle, 15 femmes seront admises à l’académie, jusqu’à la Révolution.
Au XVIIIe siècle, l’Académie royale de peinture et de sculpture n’admettait encore qu’un nombre très restreint de femmes et aucune comme « peintre d’histoire.
Il faut attendre 1861 pour qu’une britannique puisse intégrer une école d’art officiel, et 1936 pour une égalité de statut avec la gent masculine au sein de l’Académie.
Des écrivaines sont reconnues, telles les sœurs Brontë, ou George Sand , Constance Mayer mais aussi Pauline Auzou, Marguerite Gérard ou Marie-Denise Villers, tentent de vivre de leur peinture et aborderont tous les genres y compris le nu.
À partir de 1860 avec la photographie et la musique certaines femmes ont été très influentes dans le modernisme
En France, l’affiche artistique, qui centre l’essentiel de ses motifs autour de la femme, voit la toulousaine Jane Atché se faire un nom, mais elle reste un cas exceptionnel,.
Puis peu avant la seconde guerre mondiale, des noms comme :
Tamara de Lempicka, Frida Kahlo, Marie Laurencin, surgissent et seront reconnus sur le plan international.
C’est pourquoi nous avons choisi de parler de ces « femmes artistes » mais surtout passeuse d’histoire, qui permettent de construire notre patrimoine.
Parler et montrer leurs travaux, c’est un héritage pour nos enfants, afin de ne plus passer à coté d’artistes comme Jane Atché, qui disparut en 1937 sans être entrée dans l’histoire de l’art.
Affiche pour le papier à cigarettes JOB (Paris, 1889)
Jane Atché, née Jeanne Louise Marie Euphrasie Atché
le 16 août 1872 à Toulouse et décédée le 6 février 1937 à Paris,
est une artiste affichiste
Élève de Firmin Bouisset, Jean-Paul Laurens, Jean-Joseph Benjamin-Constant,
Alfons Mucha à l’Académie Julian
Elle repose au cimetière de Vaucresson (Hauts-de-Seine)
Alors pourquoi « Sex in the City » ?
Parce que notre « City » a besoin de « Femmes », de celle qui osent et qui enseignent.
Des femmes qui expriment ce sixième sens, qui suscite la curiosité de tous.
Depuis toujours, la femme a été l’inspiratrice, des artistes. Mais aussi artistes elle-même.
Parce que le sexe est souvent un mot à scandale.
Alors que nos Vénus qui remontent à la nuit des temps, ont toujours eu des seins et des fesses.
Pourquoi refuser l’origine du monde ?
C’est pour cela que nous avons décidé d’opter sur le mélange d’un groupe d’artistes féminins : figuratifs et abstraits.
Le sexe peut se retrouver partout et rester pour autant un travail et non une exhibition.
Une façon de découvrir la peinture autrement, la lire différemment.
Ce qui est visible n’est peut être pas le plus libre !
Ce qui est caché n’est surement pas le plus secret !
Exposition SEX IN THE CITY du 11/10/2019 au 31/12/2019
Sur deux Galeries PIBRAC ET BALMA
VERNISSAGE à PIBRAC le vendredi 11 Octobre 2019 à 18h30
2 rue Principale -Pibrac
2 commentaires sur “Sex in the City – PIBRAC BALMA”
Aujourd hui mercredi, 11h, fermé. Dommage, on venait de loin.
Bonjour,
nous avons plusieurs espaces de présentation,
et une galerie d’art contemporain à Toulouse centre ville.
Si vous souhaitez nous rendre visite, contactez le 0609748596,
nous essaierons d’organiser votre accueil,
merci de votre compréhension, il y aurait du y avoir quelqu’un mais beaucoup de visites sont sur rendez vous car les banlieues, Balma et Pibrac sont fréquentées à des horaires différents : Toulouse ouvert du Jeudi au samedi de 15h à 19h,
salutations,
Didier