Le 7 Décembre 2018  – Tout change

La mémoire visuelle

Selon la théorie, proposée par le neurologue Charcot, il existerait bien une mémoire visuelle, auditive, olfactive, etc.

Les recherches, ont bien révélé des mémoires sensorielles mais elles sont éphémères.

La mémoire sensorielle visuelle ne dure qu’un ¼ de seconde.

De plus, du fait de la structure de la rétine, l’acuité est bonne seulement dans une petite zone de deux degrés d’angle.

Il est donc impossible de visualiser une page entière d’un manuel, ni même quelques lignes.

Les joueurs d’échecs que l’ont imaginait doués d’une mémoire visuelle fantastique, ont une mémoire stratégique.

En réalité, notre cerveau contient 200 milliards de neurones, trente fois la population terrestre.

Il possède un grand nombre de mémoires.

Les plus utiles dans la vie courante et éducative, sont des mémoires abstraites, la mémoire lexicale (la carrosserie des mots) et la mémoire sémantique (le sens des mots).

L’impression de « voir » la page d’un livre vient d’une autre mémoire, la mémoire imagée, elle construit des images en tenant compte des connaissances.

C’est pourquoi Alain Jacques Levrier-Mussat, se joue de la mémoire et ravive un souvenir instantané.

La distinction entre le temps et l’espace, entre la durée et la matière.
Le temps dessine ainsi des contours d’un thème majeur, dont l’artiste orchestre les
variations.

C’est alors que naît une nouvelle mémoire, capable de conserver le temps passé.
Les limites de son travail sont indéfinissables , là où il dépose le bleu il est dèjà parti.

Alain-Jacques, à partir du 3 Décembre 2018, s’attaque à un batiment de 6m de haut, et 8 m de large, pour lui donner un autre visage, une autre histoire.

Une sculpture éphèmère, qui restera ou pas dans les mémoires.

Les « Lunetiers mobiles » et la Galerie d’art 21, un nouveau regard.