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Trouillet Christine

Biographie de l'artiste

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Christine Trouillet est née à Lyon. Accréditée des ateliers des techniques graphiques et plastiques de Saint Etienne, elle enseigne la peinture à l’huile et au couteau.
« Tous les lieux, ici sont un seul lieu li n’y a d’autre endroit que celui où le corps a disparu, et la peinture a pris toute la place… Le lit épars, le fauteuil ouvert, fendu comme une blessure et la fenêtre masquée de ténèbres, sont en creux les symboles chargés d’être…
Belle et vraie peinture décantée et classieuse, retenue et discrète, dense et souterraine, Christine Trouillet délivre une intense parole de vie ou l’âme des objets peints s’unit a jamais aux brûlures de l’être » écrit par Christian Noorbergen.

Elle puise son inspiration dans l’intimité des maisons, dans ces lieux de passage, où les traces personnelles se croisent, se frôlent et s’enlacent, le temps d’une traversée. Avant tout, peintre de l’intimisme, elle donne à découvrir dans ses toiles, un équilibre entre tous les éléments figurés pour parvenir à une harmonie évidente où, bien qu’il ne reste plus que le souvenir du côtoiement des êtres, l’on ressent une forte présence humaine.
Ces « scènes de vie » sont peuplées d’âmes et imprégnées d’un fascinant mystère. L’artiste y a fixé des instants d’éternité au milieu de tables, de chaises, de fauteuils, de lits et autres humbles objets de la vie quotidienne. Le familier ici, prend alors une dimension onirique, suscite un sentiment de volupté, et de liberté totale pour l’imaginaire.
Christine Trouillet donne ainsi à chacun la possibilité de se projeter dans ses propres souvenirs, de combler ses vides, d’accomplir un voyage empreint de tendresse, de mélancolie et de romantisme. Artiste de la contemplation, c’est par la poésie pure qu’elle approche le sentiment profond de la vie en des lieux où l’irréel et la réalité ne font qu’un. Douceur et intimité transcendent ce quotidien.

« Ce qui m’anime, c’est la trace que laisse derrière lui un être, l’impression de joie ou de mélancolie qui s’attache à un lieu une fois qu’il est délaissé…
C’est à cet entre deux fragile que se rattachent mes peintures, à ce moment furtif où l’âme d’une personne vient s’inscrire, comme un creux, à la surface du lieu qu’elle vient de quitter. »

Dans les intérieurs de nos maisons chuchotent les ombres invisibles de vies passées et à venir.
Les murs, les meubles, et jusqu’au moindre objet, sont imprégnés de je ne sais quelle atmosphère insaisissable. porteuse de mille secrets. On y percoit la trace du quotidien, et le silence bruit des résonances des anciennes discussions, des débats animés, des agapes inoubliables. Par le pinceau, comme par la poésie. il est possible de capter ces instants fugaces, volatiles, et Christine Trouillet, à force de transparences, de petites touches obstinées. le prouve, nous offrant des tableaux bruissant d’une vie contenue, souterraine. De cette peinture émane comme un souffle, ou bien un murmure, qui donne vie à ces intérieurs désertés de leurs habituels locataires. Fragile témoignage de ce que chaque chose en peinture est apte à déclencher l’émotion, pourvu que l’artiste en ait perçu les vibrations intimes.  BL

 

 

« Compagnons du quotidien, tables, chaises, fauteuils, lits, ces objets inanimés ont assurément une présence et une âme. Et c’est bien cette lumière intérieure qui émane de ces êtres familiers, témoins muets et apaisants de notre vie, que Christine Trouillet nous restitue dans sa peinture. Une peinture à retenir l’instant, pleine des émotions, des moments de tendresse et de douceur, inscrits dans la matière même de ces objets silencieux. Peinture de l’intimité sereine, qui nous permet d’entrer dans l’intimité de la peinture, ce lieu ou l’irréel est si proche de la vérité…et de la réalité profonde de la vie. »
Pierre Souchaud

« Christine Trouillet fusionne au profond l’art et la sensibilité. Étreinte sacrale du désir et de la peinture, de la lumière et du sol. Chez elle, les lieux de vie creusent l’espace et l’absence. Sont présence lointaine d’espace et d’absence. Chez elle, les couleurs ont toujours déjà déserté les apparences. Le blanc peint est un territoire de sourde inquiétude, et de tension souveraine. Les traces, les stries, et les griffures s’accumulent. On dirait des cicatrices d’étendue. Les dehors du monde ont disparu. La blancheur passante, sur fond de ténèbres, s’abandonne en grand silence aux cruelles grisailles de l’existence… Âpre et brûlante, l’insidieuse peinture de Christine Trouillet prend la réalité à la gorge, sur fond d’ultime séparation, et de poignante nostalgie. Impact implacable, hors durée, et nu. Tout semble en suspens. Le souffle des choses a disparu. Tous les lieux, ici, sont un seul lieu, habité d’âme. Il n’y a d’autre endroit que celui où le corps a pris place. Mais les corps de vie se sont éloignés, et la peinture a pris toute la place. Chez Christine Trouillet, l’émotion la plus nue et la plus forte s’empare à vif de qui ose regarder et se laisser regarder par ces signes habités. Le lit épars, le fauteuil ouvert comme une blessure, et la fenêtre masquée de ténèbres, sont en creux des symboles évidés de l’être. Peinture exigeante et première de l’imminence et de la proximité. Imminence du drame aigu de l’existence, au bord ultime de la mélancolie et des secrets. Proximité cruelle de la présence, énigmatique et disparue, tout au bout des doigts qui pourraient toucher, tout au bout des regards qui savent voir que tout fait demeure au corps absent. Le lit est un horizon fragile, la fenêtre un miroir aveugle, et le fauteuil, fait tache d’opacité, installé en croix devant la lumière,… A jamais inassouvies, les rêveries du désir étendent leurs vagues charnelles sur la plaine adoucie des draps. Fabuleux paysage d’intimité. C’est l’autre en soi que cherche la peinture, dans l’autre de l’espace, et dans la fusion-effusion des non-couleurs. Et la brutalité, comme le sang, s’est retirée. L’art fait remède au réel, et vit de l’éloignement salutaire de l’impensable destin. Belle et vraie peinture, décantée et classieuse, retenue et discrète, dense et souterraine. Si la gamme chromatique est resserrée, c’est pour mieux cerner le drame latent de sa saisissante scénographie. Christine Trouillet délivre une intense parole de vie où l’âme des objets peints s’unit à jamais à l’éphémère et tendre brûlure de l’être. »

CN

2022
Blue Frame Galery (Barcelone)
Galerie Sophie Le Mée (Ile de Ré)

2021
Blue Frame Galery (Barcelone)
Galerie Sophie Le Mée (Ile de Ré)
Claudine le Grand (Paris)

2020
Galerie Florence B (Ile de Noirmoutier)
Galerie Sophie Le Mée (Ile de Ré)

2019
Feeling Art (Trouville)
Galerie Sophie Le Mée (Ile de Ré)
Claudine le Grand (Paris)

2018
Galerie Sophie Le Mée (Ile de Ré)

2017
Présentation du film « Christine TROUILLET, Conversations secrètes » de François CATONNÉ au Festival MIFAC 2017 – Le Mans

2016
«Artistes en liberté» à Lyon avec la SLBA (Société lyonnaise des beaux-arts)

2015
The Affordable Art Fair, avec la Galerie LBL, Bruxelles
Exposition itinérante «Vénus Eternelle»  à Arles avec Souchaud Art Project, Lyon et Arles

Exposition « in » & « off », St Julien Molin Molette – 2011 à 2013 et 2015

2012
Galerie Atelier 82, Barbizon
Salon des Beaux Arts, Lyon
La Grande Galerie, Savasse

Galerie Courants d’art, Revel – 2010 à 2012

Galerie jpbART, St Tropez – 2007 à 2012

2011
Exposition caritative du Rotary Club d’Annonay

2007
Galerie Mischkind, Lille

Collection publique

2009
Toile acquise par la ville de Lyon

Ses Œuvres
Comme si j’étais assis
Le rêve bleu
Le grand rêve
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