Parce que Jacques placés, est un oiseau de liberté, un « électron libre », comme il s’intitule, Jacques est si présent dans ses œuvres, qu’il en est rare dans le quotidien.
C’est d’ailleurs ce côté insaisissable qui a permis notre rencontre.
Grand ami de Claude Barrère ayant parcouru ensemble les chemins du trait, du mot et de l’énergie, au jour du repos de notre poète et ambassadeur de la galerie, Jacques a accepté de venir nous voir.
Si les voûtes de celles-ci pouvaient parler, elles raconteraient combien la place de Jacques y était attendue.
Les mémoires sont fortes et parfois très mystérieuses.
Alors, à ma façon très personnelle, je vais tenter de vous raconter Jacques Placès.
Visionnaire ou alchimiste, peut-être un peu magicien ?
Les portes s’ouvrent au sensible, à la projection d’un élixir qui brise les codes.
Le seuil passé,
La vision se fait maîtresse de l’émotion.
Fière et encore enivrée de ce festin,
elle se livre à nous.
Mettant en mouvement le mécanisme perpétuel de l’émotion.
Cette perception goulue, demandant à être considérée et comprise, s’installe comme une évidence dans un équilibre parfait.
L’effet de sacré chez Placès.
Précisément, avec Jacques Placès, les chambres du métaphysique et du sensible s’avèrent contiguës, capables d’irrépressibles sinon insoupçonnables transfusions.
Entre elles, un mur, ajouré de fenêtres – ses yeux : les nôtres – une membrane tendue à rompre : c’est Lui… et son art qui ne cesse de postuler l’effondrement de ce mur. Cet art dont la jactance finale, toujours plus physique et véhémente, appelle sur la créature – alors même qu’elle s’est connue, éprouvée, reconnue et donnée comme force obscure – toute la maîtrise du monde !
C’est là précisément, ce que je nommerais “l’effet de sacré” chez Placès.
Claude Barrère, poète
Precisely with Jacques Placès’ work the chambers of the metaphysical and the sensible are contiguous, capable of uncontrollable, unthinkable transfusions.
Between those, a perforated wall with windows —his eyes —ours, a ready to be teared-up surface: that is him. And his art takes as a postulate the complete fall of this wall. An art, which finale ostentation, always more physical and vehement, calls upon the creature — even when it has know itself, felt itself, recognized and showed itself as an obscure force— all the mastery of the world.
This is what I would call «the effect of the sacred» in Placès’ work.
Traduction CG
Precisamente con jacques Placés, las càmaras metafisica y sensible se revelan contiguas, capaces de irreprimibles sino insospechables transfusiones.
Entre ellas, un muro, celosia – sus ojos: los nuestros – un tejido estirado a punto de romper: es él… y su arte que no deja de posar el desmorronamiento de esa pared. Ese arte cuya jactancia final, cada vez màs fisica y vehemente, llama la creacion.
Cuando esta misma se ha conocido, sufrido, reconocido y ofrecido como fuerza oscura. Toda la maestria del mundo.
Es ahi precisamente que nombraria la «onda sagrada» de Placés.
Traducción ML
2016 Des Mots pour Orphée – Médiathèque José Cabanis Toulouse
2011 Orphée (en projet)
2007 Palimpsestes Orphée entre soleil et ombre ICT Toulouse
2006 Dante et la Comédia BEP Toulouse
2005 Mythologies Abattoirs Toulouse
2001 Invintario Divino Cloitre des Billettes Paris
1998 Erasmus Rome
1997 Invintario Divino Palais des Arts Toulouse
1996 Chemins de Croix salle St Martin Souillac
1995 Cloitre St Lizier
1994 Triennale Mondiale de l’Estampe Chamalieres prix du petit Format
1993 Librairie Ombres Blanches
1993 Collection Mourlot à Sydney
1992 Saga Paris
1992 Chapelle St Louis de La Salpetriére Paris
1991 Musée des Jacobins Auch
1991 Musée Ingres Montauban
1991 Palais des Arts Toulouse
1989 Artitudes New York
1988 1987 1986 Salon d’Automne Grand Palais Paris
1977 Prix Prométhée – Exposition Galerie Jean Dieuzaide – Toulouse