Biographie de l'artiste
A étudié à l’école nationale supérieure des Beaux-Arts de Toulouse.
Dans les années 1990 il commence une série d’œuvres cinétiques revisitant la tradition cinétique avec des œuvres de dimensions plus raisonnables, sur un mode non spectaculaire.
Il utilise l’encre et l’acrylique, utilise un jeu de collage de carton découpés, pliés ou pas mis en couleur, des effets de volume, utilisant parfois des emballages d’œufs.
A partir de l’année 2003, tout en continuant de produire des œuvres cinétiques, il s’ouvre au Pop Art.
Il revisite des tableaux de Mondrian, Léger, la série des Femmes d’Alger de Picasso, et bien d’autres, en utilisant deux ou trois couleurs pures qu’il dispose en aplats.
Il place des bandes colorées qui font référence à son travail cinétique, recomposant ainsi les portraits iconiques de ces personnalités.
A la galerie, nous avons opté sur le travail cinétique de l’artiste.
Un travail d’abstraction géométrique, qu’il maîtrise avec beaucoup de finesse et de surprises.
Proche de grands artistes, son parcours de peintre est à découvrir.
Les compositions cinétiques bi et tridimensionnelles de l’artiste sont autant de créations que de battement de cils.
Il ne cesse de créer que lorsqu’il dort.
Beaucoup d’artistes se retrouvent dans cette situation, dans ce besoin impérieux de créer, de libérer une parole gestuelle.
Pour Jean-Michel, ou plus exactement pour la création de ces oeuvres, de temps nécessaire à la réalisation d’une toile est bien plus long qu’une respiration.
C’est pourquoi il applique cette méditation comme un pas en avant.
« Usant de jeux de collage et de pliage de simples feuilles de papiers, d’agencements géométriques rigoureux, de contrastes colorés
directement efficaces, l’artiste revivifiait alors la tradition cinétique sur un mode non spectaculaire. Jean-Michel Gnidzaz s’inspirait ainsi de l’essence conceptuelle des travaux de Soto plutôt que de leur tendance au gigantisme, et refusait la précision aseptisée d’autres peintres du mouvement cinétique au profit d’une touche personnelle redonnant une place essentielle au geste, à une certaine performativité de la peinture.
Au fil de ses recherches, Jean-Michel Gnidzaz a ainsi pu produire une œuvre forte, capable de se démarquer avec impertinence des figures tutélaires qui jalonnèrent sa formation à l’Ecole des Beaux-Arts de Toulouse et les débuts de sa carrière artistique. « Amiel Grumberg
« ICONES COLLECTIVES »
« La nouvelle série de portraits de Jean-Michel Gnidzaz
De Jean-Michel Gnidzaz, on connaît surtout les compositions cinétiques bi et tridimensionnelles qui marquèrent son œuvre dans les années 1990.
Après une décennie de réflexion consacrée aux compositions géométriques, Jean-Michel Gnidzaz rompt aujourd’hui avec la pure abstraction, et donne une nouvelle orientation à son travail. Depuis 2003, il initie une nouvelle série de portraits consacrées aux icônes culturelles du XXème siècle. Frappé par la persistance dans l’inconscient collectif de certaines images ou photographies de personnalités culturelles majeures du XXème siècle, en particulier de celles qui sont synonymes d’une rébellion face à l’ordre établi, Jean-Michel Gnidzaz questionne ici leur statut iconique. En neutralisant le background de la photographie originelle, en recomposant le portrait à partir de jeux de bi et de trichromies, d’aplats et de bandes colorées alternées qui réintroduisent un certain cinétisme, il prive ces incunables de l’histoire contemporaine d’une identification trop immédiate. Ainsi écartées pour un instant du consensus, du respect convenus qu’on leur réserve habituellement, ces idoles populaires retrouvent une certaine capacité à invectiver le spectateur. Le processus pousse à prendre un recul historique prompt à
faire évoluer nos questionnements : que signifieraient aujourd’hui les Beatles, James Dean, ou même Coluche dans notre société ; quelle place occuperont-ils dans les esprits des générations futures ; échapperont-ils au statut décoratif auquel l’exploitation mercantile de leur image les a relégués ? Nul, n’en a encore la réponse, mais le travail de Jean-Michel
Gnidzaz interroge à bon escient. Cette nouvelle série de portraits, et le flot de questions qu’elle soulève se posent à coup sûr comme un nouveau jalon essentiel dans son parcours artistique et nous rend curieux de sesdéveloppements futurs. »
Amiel GRUMBERG
« Les détails font la perfection, et la perfection n’est pas un détail ». Léonard de Vinci
Ordre ou désordre, comme la nature, les artistes imposent des formes déterminées. Pour eux, ou pour un souhait d’organisation, de perfection.
Les formes, et les couleurs ne se présentent jamais seules, mais toujours par l’effet de la conjugaison du hasard.
Le travail cinétique et tridimensionnel de Jean Michel Guidzaz est un agencement rigoureux de lignes formes et contrastes.
Il trace méthodiquement à l’acrylique, ses lignes de couleurs, ou taille chirurgicalement au scalpel ses ombres.
Le geste sûr et appliqué, procure à ses œuvres une exactitude presque mathématique, et pourtant…
À regarder plus près, plus précisément, nous sommes très loin de certaines atmosphères aseptisées crée de toute pièce par ordinateurs.
Nous pouvons distinguer les volontés imparfaites qui permettent de faire jouer le regard.
Abstraire : c’est séparer par la pensée, ce qui n’existe réellement que mêler à autre chose.
Sylvie Amigo Soulet
Expositions permanentes
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