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Née dans le sud ouest de la France Christine Béglet vit à Toulouse. Diplômée en peinture de l’école nationale supérieure des Beaux-Arts de Toulouse, c’est en 1993 qu’elle découvre le collage et commence à réaliser ses premiers tableaux avec du papier.
Des milliers d’images découpées, fragmentées, morcelées sont sa palette de couleur avec laquelle elle compose son tableau. Elle ne structure pas au préalable son collage, tout s’enchaine rapidement par le jeu des couleurs et des rythmes dans une sorte de frénésie, une couleur en appelant une autre, l’harmonie s’impose, elle se laisse guider par les pixels de couleurs pour devenir le metteur en scène d’un monde chaotique.
Ses collages sont présentés dans de nombreuses expositions individuelles et collectives, salons, maisons de la culture, dans des galeries privées, en France mais aussi au Canada et en Chine.
C’est à l’âge de 8 ans, qu’une peintre autodidacte lui donne ses premiers cours de peinture, elle découvre le monde sensible de la couleur, du dessin, de la gouache et l’odeur de la peinture à l’huile.
C’est beaucoup plus tard, adolescente, que se fera une rencontre importante, celle de l’exposition des Nymphéas de Monet, elle est fascinée par les multiples facettes qu’offre cette œuvre; de la vision de loin par sa représentation figurative qui progressivement, à mesure de l’approche du tableau, se transforme en un jeu de touches colorées, pour une peinture totalement abstraite.
En 1970 elle intègre sur concours l’Ecole des Beaux-Arts de Toulouse.
Son travail en peinture sera axé sur le langage de la couleur, réalisant des tableaux par la juxtaposition de touches de couleurs de même valeur et de même saturation, offrant une perception de vibrations colorées dans une œuvre totalement abstraite.
En 1976, elle obtient son diplôme, s’en suivra quelques expositions, deviendra étalagiste, décoratrice et, quelques autres détours plus tard, en 1985, elle partira s’installer pendant 5 ans en Guadeloupe. Elle y découvre l’art naïf haïtien et les cases colorées qui émaillent le paysage.
De retour en métropole, c’est 1993, dans le cadre d’une formation d’anthropologie dans une faculté libre à Paris, qu’elle fait une rencontre importante, celle d ‘Arno Stern qui anime des ateliers de peinture dans ce qu’il nomme le « clos lieu ». Cette entrevue avec le pédagogue et la visite de son lieu la conduira à faire une formation d’animatrice d’atelier d’expression à l’Art Cru ADEC à Bordeaux. Elle y découvre le collage et commence à réaliser ses premiers tableaux avec du papier. Elle animera par la suite pendant 8 ans des ateliers de peinture, argile et collage..
Dans ses premiers collages surréalistes, petit à petit, vont s’installer des éléments d’architecture qui graduellement occuperont tout l’espace du tableau. C’est des centaines de magazines récupérés, des milliers d’images découpées, fragmentées, réduites, morcelées qui vont devenir les touches de couleurs qui seront sa palette avec laquelle elle compose aujourd’hui ses tableaux quelle nomme ses «favelas ».
Dix ans après ses premiers collages, longtemps après avoir rangé ses pinceaux pour le papier, les ciseaux et la colle, elle redécouvre la même histoire, celle des touches de couleur qui n’avait pas finit de s’écrire.
Sélectionnée en 2013 à La 5° Biennale Hors les Normes de Lyon, elle réalise un immense collage de 5 mètres de long sur 1 mètre de haut pour proposer au public une déambulation dans ses cités imaginaires. A l’inverse du phénomène découvert dans les Nymphéas de Monet, le panoramique à quelques mètres de distance offre une vision totalement abstraite de l’œuvre. C’est en s’approchant que l’on découvre petit à petit les éléments figuratifs qui la compose : fragments de maisons, gratte-ciels, châteaux, bâtiments « d’anarchitecture ».
Singulier, hors-norme, outsider, contemporain ? Ses collages sont inclassables, et comme le disait Kant «Est beau, ce qui plait, universellement, sans concept et dont la finalité est sans fin, sans but ».
Ses collages ont été présentés dans de nombreuses expositions individuelles et collectives, dans des galeries privées, maisons de la culture, salons, à la Biennale internationale d’Art Hors les Normes à Lyon pour laquelle elle obtenu le P’tikon d’or ( prix du public), la galerie des Nanas au Canada, la galerie Roger Betti à Toulouse, la galerie Artcompulsion à Montpellier, la foire d’Art contemporain à Montréal, le salon des artistes Méridionaux à Toulouse , le musé d’art brut de Lanxi en Chine, pour n’en citer que quelques uns.
Ses tableaux sont réalisés sur du bois et sont protégés par 3 couches de vernis qui assurent ainsi la pérennité de l’œuvre.
Ses oeuvres sont en général de grands format, ce qui est d’autant plus impressionant à voir !
En effet, Christine consacre le plus clair de son temps a trier, ranger, séparer, organiser et coller du papier.
Ses recherches graphiques se font essentielement dans des magazines de voyages qu’elle utilise par touche de couleur.
Des séries de maisons ou de constructions, des bleu, des roses des jaunes ou rouges…
Avec une grande maîtrise de la couleur elle reconstitue à sa manière des structures architecturées.
Elle ouvre, par ses compositions scénographiques des mondes parrallèles. Un sousçon architecte, elle élabore méticuleusement ses toiles à la limite du monumental.
Elle avoue parfois même, déccouper visuellement les paysages qu’elle regarde, sans pouvoir se reposer ni même s’en empêcher, mais elle dira très simplement : j’adore ça !
» Dès le lever du jour, Christine Béglet, armée d’une énorme théière, descend de sa chambre du troisième, pour s’attaquer à une masse de Magazines savamment triturés. La discipline de Christine est une véritable indiscipline dans ce monde caractérisé par le doute et la procrastination.
Ici, il n’y a pas tergiversation, on s’attaque quotidiennement à sa pile de magazines et (comme elle le dit elle-même) on colle !!
L’artiste Beglet est collagiste et ne badine pas avec ça.
Badigeonne certes par contre.
Chez Béglet la palette est constituée d’une multitude de fragments, d’images de maisons, châteaux, résidence, gratte-ciels, échoppes, bâtisses en tout genres, avec lesquels elle compose de nouvelles images qui prennent l’allure de citées de l’imaginaire, bidonvilles de cartes postales et autres projets anarchitecturaux.
Évoquant tant la composition abstraite que le pixel numérique, les touches multicolores tirées des prospectus de voyages et d’agences immobilières par Christine sont méticuleusement, pour ne pas dire avec maniaquerie, réorganisées pour notre plus grand plaisir.
Est-ce les Nymphéas de Monet qui ont marqué l’imaginaire d’adolescente de Christine Béglet au point qu’elle confonde aujourd’hui nénuphars et cathédrales ?
Est-ce le besoin de se projeter ailleurs, comme elle le fit déjà en Guadeloupe qui la font passer sa vie, plongée dans les architectures de partout la planète ?
Impossible de le dire.
Ni elle, ni l’observateur de son fabuleux travail. » Art insubordonné
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