Ses oeuvres sont en général de grands format, ce qui est d’autant plus impressionant à voir !
En effet, Christine consacre le plus clair de son temps a trier, ranger, séparer, organiser et coller du papier.
Ses recherches graphiques se font essentielement dans des magazines de voyages qu’elle utilise par touche de couleur.
Des séries de maisons ou de constructions, des bleu, des roses des jaunes ou rouges…
Avec une grande maîtrise de la couleur elle reconstitue à sa manière des structures architecturées.
Elle ouvre, par ses compositions scénographiques des mondes parrallèles. Un sousçon architecte, elle élabore méticuleusement ses toiles à la limite du monumental.
Elle avoue parfois même, déccouper visuellement les paysages qu’elle regarde, sans pouvoir se reposer ni même s’en empêcher, mais elle dira très simplement : j’adore ça !
» Dès le lever du jour, Christine Béglet, armée d’une énorme théière, descend de sa chambre du troisième, pour s’attaquer à une masse de Magazines savamment triturés. La discipline de Christine est une véritable indiscipline dans ce monde caractérisé par le doute et la procrastination.
Ici, il n’y a pas tergiversation, on s’attaque quotidiennement à sa pile de magazines et (comme elle le dit elle-même) on colle !!
L’artiste Beglet est collagiste et ne badine pas avec ça.
Badigeonne certes par contre.
Chez Béglet la palette est constituée d’une multitude de fragments, d’images de maisons, châteaux, résidence, gratte-ciels, échoppes, bâtisses en tout genres, avec lesquels elle compose de nouvelles images qui prennent l’allure de citées de l’imaginaire, bidonvilles de cartes postales et autres projets anarchitecturaux.
Évoquant tant la composition abstraite que le pixel numérique, les touches multicolores tirées des prospectus de voyages et d’agences immobilières par Christine sont méticuleusement, pour ne pas dire avec maniaquerie, réorganisées pour notre plus grand plaisir.
Est-ce les Nymphéas de Monet qui ont marqué l’imaginaire d’adolescente de Christine Béglet au point qu’elle confonde aujourd’hui nénuphars et cathédrales ?
Est-ce le besoin de se projeter ailleurs, comme elle le fit déjà en Guadeloupe qui la font passer sa vie, plongée dans les architectures de partout la planète ?
Impossible de le dire.
Ni elle, ni l’observateur de son fabuleux travail. » Art insubordonné
Lyon – Canada – Ceyrat – Saint Felix de Lauragais – Toulouse – Villemur sur Tarn – Pékin (Chine) – Shangai (Chine) – Paris – Seix – Fontenay-sous-bois – Perpignan –Montpellier