Biographie de l'artiste
C’est dans l’ancienne poterie de Roger Capron que Cyril Vandromme, jeune céramiste, s’est installé, après avoir réussi son brevet des métiers d’arts céramique à Antibes.
« J’ai eu l’idée de m’installer ici en créant une association qui permettrait à des jeunes céramistes de profiter d’un atelier, de l’outillage nécessaire, d’un four et d’une partie de ma galerie, pour pouvoir créer et exposer moyennant une cotisation de 15 euros par an », explique l’artiste en dévoilant du matériel de céramique ayant appartenu à… Jean Marais.
« En céramique, le nu est souvent représenté, jamais ce que l’on porte. C’est pourquoi je mets en forme des vêtements, chapeaux, chaussures. La mode m’inspire fortement et j’arrive à lier mes deux passions. D’ailleurs, 13 designers de Dior vont venir prendre des cours de céramique pour leur conception de packaging. »
Il travaille la céramique tel un couturier ses patrons.
De grès cigillés en passant par la porcelaine rien ni aucune matière de terre ne lui résiste.
Il aime découvrir, se challenger, trouver de nouveaux concepts.
La précision de son travail est pour lui son moteur.
D’une précision quasi « chirurgicale » …
« D’un prime abord c’est la jeunesse de cet artiste céramiste qui interpellera, pensez donc, 27 ans à peine révolus qu’il donnera des cours de modelage et de céramique à des personnes qui, quant à elles, ont cessées de les compter.
Cyril Vandromme, notre « petit » génie de la sculpture, en était à 20 ans à peine à ses premières gammes créatives et prenait déjà de belles résolutions ayant en ligne de mire des perspectives d’avenir « florissantes »…
Qu’est-ce qui l’aura conduit finalement vers le village des verriers, en outre ancienne Commanderie Templière, pour y installer son atelier de céramique où il œuvre aujourd’hui selon son inspiration et donne même des cours thématiques d’initiation à la céramique ?
La passion tout simplement !
Doté d’un CAP de décoration sur céramique et d’un brevet des métiers d’art de la céramique obtenu au lycée Léonard de Vinci, et passionné comme il se doit, Cyril passera par la cité des potiers, Vallauris pour ne pas la citer, où il viendra à initier un centre d’art dédié à de nombreux talents.
Mais le voilà subitement pris de l’envie de s’envoler vers d’autres horizons artistiques, c’est la galerie du bijoutier Momiron qui va le motiver à poser ici dans cet espace situé sur cette descente qui mène au parking des Bâchettes, juste à côté du pressing, son gros four électrique, ses outils à façonner et ciseler et son inimitable savoir-faire.
Dans son univers d’à peine quelques dizaines de mètres carrés, outre ses bustes de terre cuite revêtus de son éternelle « signature », une veste tantôt ajourée, tantôt épurée, mais toujours issue d’un travail d’une redoutable précision, quasi « chirurgicale » en fait, voilà notre jeune sculpteur pris d’une débordante créativité tout à la fois élégante et moderne, une vision que d’aucuns qualifieront d’avant-gardiste.
« C’est la veste avec cet aspect intemporel qui me motive tout particulièrement et fait naître chez moi cette créativité, cette « seconde peau » dépeint le côté visible de l’homme, l’enveloppe charnelle », lancera-t-il non sans une certaine humilité.
Sculpter, mouler, façonner, lisser, en un mot apprivoiser le grès ou la faïence, tel est déjà depuis quelques années son destin d’homme inspiré par le Dieu des Arts et de la Beauté, Apollon pour ne pas le nommer, gageons qu’à la fin de sa vie il entrera tout droit au paradis des sculpteurs … »
Charles-Henri d’Orliac
Plusieurs Maisons de Luxe
Hôtel Carlton Cannes
Galerie 21