Biographie de l'artiste
Issu de l’École des beaux-arts à Toulouse et exerçant en tant qu’Architecte d’intérieur.
Entre son métier, la photo et le dessin, il n’y avait pour lui de toute évidence qu’un pas, qu’il a franchi voilà 5 ans.
Démarrant sur les réseaux sociaux d’images, « Il m’était plus facile pour une question de temps, de proposer des clichés, des ambiances, en attendant de proposer des dessins plus longs à réaliser ».
Il aborde la photo de façon très spontanée, loin de toutes contraintes techniques traditionnelles et autres appareils sophistiqués, juste équipé de son téléphone portable, rien de plus.
Il n’utilise pas de logiciel de retouche, Photoshop…
Comme il dit si bien « Le temps me manque, alors je préfère préserver une certaine spontanéité, une urgence… Quant aux dessins, ils devaient refléter mes envies d’univers autres moins évidents à traiter en photo ».
La frontière ténue entre les deux l’a toujours intéressé, est-ce une photo ?, un dessin ?
En un mot : intriguer le spectateur…
Son univers est une forme d’autoportrait en somme, ses envies, ses références transpirent…
Mon travail se révèle être influencé par tant de domaines, comme :
L’expressionnisme allemand, et ce, très jeune, sous toutes ses formes justifiant ce noir et blanc contrasté, ou ces gris nuancés, les ombres s’opposant à la lumière et vice-versa, offrant une touche de mystère. Parfois, viennent s’immiscer dans quelques touches sporadiques de couleurs.
Toutes formes d’arts et d’expressions, le Cinéma en tête (son langage, ses cadrages et prises de vues), la Musique omniprésente, la mode reflétant la société du moment, les Arts de scène etc.
L’Architecture bien sûr, sous toutes ses formes et époques, les courbes et formes souples, les lignes tendues ou en rupture, les perspectives, les angles, la lumière jouant avec elle.
Sans oublier l’incontournable Nature, si influente.
Autant de passerelles entre, qui m’inspirent et motivent mon travail pour des photos au cadrage insolite, dont les différentes lectures peuvent parfois poser questions en proposant une vision décalée, détaillée du sujet pour un résultat souhaité, calculé ou parfois accidentel…
Entre les clichés, vient s’immiscer, le dessin. Il a toujours été en moi et laisse place à mon imaginaire.
La défaite : une exposition d’actualité par Jean-Marie Chamouard
« Pour Jacques Muray, la défaite c’est d’abord la guerre puis la déchéance corporelle. Un squelette, une armure, un corps qui chute, expriment cette angoisse. L’Américaine Karen Ghostlaw expose un leporello, une magnifique fresque de photographies des manifestations de femmes à New York après les restrictions imposées par la Cour suprême sur l’avortement. Une défaite des femmes mais une défaite qu’elles veulent provisoire. »
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